Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
Pau
Références bibliographiques:
● Aboucaya (Thierry). Les associations paloises d’anciens combattants, T.E.R. U.P.P.A., 1998, 109 p.
● Association Mémoire Collective en Béarn. Mémoires de Pau. A.M.C.B., Imprimerie Bihet, Bizanos, 1996, 223 p.
● Bocquenet (Bernard). La censure régionale à Pau (1940-1944), T.E.R. U.P.P.A., Pau, 1985, 160 p.
● Dufréchou (D.). La vie politique à Pau (1936-1958), T.E.R. Bordeaux III, 1970.
● Poullenot (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945, J & D Editions, Biarritz, 1995, 366 p.
– p. 15 : Café Ducau (5 place de la République) : réunion du 20 juin 1940 avec Honoré Baradat, Louis Ducau, Robert Lacoste et Joseph Santaoloria
– p. 15 : Salle Pétron (14 rue des Cordeliers, à Pau) : réunion du 19 juin 1940
– p. 29 : Hôtel Continental (rue Samonzet) ; menus présentés à Radio-Stuttgart
– p. 36 : Café Peyrède (rue Carnot) : réunions informelles préparant la Résistance en 1940 et 1941. Y assistent : Ambroise Bordelongue, Paul Cassou, René Chassagne, Jacot, Louis Larqué, Henri Lasvignotte, etc.
– p. 36-37 : Conseil municipal de Pau. (Elections municipales de mai 1935). Maire : Gaston Lacoste. Adjoints : Ancibure (maire sortant), Lapuyade, Dr Rozier, Louis Sallenave.
A la mort de Gaston Lacoste, Pierre Verdenal lui succède.
Le conseil est remanié par le gouvernement en 1941. Pierre Verdenal reste maire . Liste des nouveaux conseillers.
– p. 42-47 : Visite de Pétain à Pau (20 avril 1941). Accompagné de Darlan et Caziot. Visite à Pau, Lourdes et Tarbes.
Préparation ; déroulement ; serment des 20 000 légionnaires de la L.F.C. ; discours aux paysans ; etc.
– p. 48 : Spectacles à Pau : aperçu général. Arletty. Georgius. Fred Astaire. Mary Dubas. Représentation de Rigoletto au Saint-Louis.
– p. 89-92 : le P.P.F.. Composition sociale. Main dans la main avec l’occupant. Le groupe Collaboration.
– p. 103 : la Sicherheitpolizei Villa Saint-Albert (avenue Trespoey). Exactions. Membres.
– p. 129-136 : liste des passeurs dressée par Honoré Baradat : nom, domicile, zone d’opération, réussites et échecs, décorations
– p. 154 : assassinat à son domicile de Marcel Atlan, juif, par la Gestapo qui perquisitionnait son domicile.
– p. 155 : Joseph Loustalet, après avoir été arrêté à son domicile de Sauvagnon, le 13 juin 1944, est conduit à Pau et tué par les Allemands. Son corps est pendu à l’un des tilleuls de la place Clémenceau, avec un écriteau « Je suis un terroriste ».
– p. 156 : opération menée par la Milice, le P.P.F. et le S.D. allemand, dans un café de la place du Foirail, contre M. Capdaspe, passeur résistant. Capdaspe est arrêté. Larouturou, qui était au café par hasard, est tué.
– p. 179-184 : le deuxième secteur de l’A.S. des B.P.. Secteur composé de Pau et la vallée d’Ossau. Organisation et effectifs précis ; encadrement. Secteur commandé par Charles Baradat, puis le colonel Léglise. C’est le point fort de l’A.S. départementale, avec un bataillon, composé de trois compagnies (Sourdaa, Berthoumieu et Summeire). Etude très précise. Lorsque le colonel Léglise devient le chef d’état-major des F.F.I. des B.P., le 10 juillet 1944, le lieutenant-colonel Berthoumieu le remplace à la tête du bataillon du deuxième secteur de l’A.S.
– p. 198 et 214 : les 22 mars, 14 avril et 5 mai 1944, sabotages et destruction par l’ORA de la Société française d’optique (rue Lapouble), travaillant pour l’armée allemande.
– p. 229 : le 6 janvier 1943, assassinat dans la rue, d’un officier allemand
– p. 247-248 : le 27 mars 1944, bombardement de la base militaire allemande du Pont- Long par une importante formation Alliée. Importantes destructions.
– p. 316 : bilan statistique des victimes civiles des bombardements alliés : 4 morts
● Puyau (Alain). Maurice Delom-Sorbé, député de la circonscription de Pau II, T.E.R. U.P.P.A. Pau, 1986, 186 p.
● Ricou (J.) La vie à Pau pendant la seconde guerre mondiale. TE..R. U.P.P.A. Pau, 1988,
221 p.
● Sallenave (Louis Henri). Un siècle à Pau et en Béarn, Presses et éditions de l’Adour, Biarritz, 2000, 420 p.
● Ségot (Jean-Baptiste). Mémoires d’un dissident. De Pau à Miranda, Coédition ONAC 64 / B.P.S.G.M. Pau, 2012, 88 p.
● Touyarot (Jean). Hôtel des ombres. (Roman), Le Seuil, Paris, 2011, 250 p.
Lieux de mémoire:
Mémorial des fusillés du Pont Long.
Accès depuis la route de Bordeaux, au niveau du musée des parachutistes, direction « champ de tir ».
Au lendemain de la libération de Pau, un petit groupe de résistants découvre, avec horreur, quatre fosses remplies de corps sous des branchages. Une cinquantaine de cadavres en tout, assassinés par les Allemands.
Dans les deux premières fosses, on trouve 38 hommes de 17 à 43 ans, faits prisonniers à Portet lors de l’assaut du village le 3 juillet, torturés et mutilés, puis exécutés le 6 juillet, peu après midi.
Dans une autre, gisaient 6 résistants de Monein tués le 7 juillet.
La dernière contenait le corps de Jean Mathie, condamné à mort par les Allemands après le massacre de Portet.
Chaque année, le 6 juin , ce lieu accueille une cérémonie de commémoration.
Plaques de rue.
Monument au Corps Franc Pommies.
Monument aux Français Libres.
Départs de la gare de Pau.
Mémoire des morts du camp de Gurs.
Caves du Casino.
Cinquantième anniversaire de la Libération.
Mémoire de Joseph Loustalet
Hommage à Jean Moulin et aux Résistants du Béarn et de la Soule.
Justes parmi les nations à Pau.
Angeli Marie-Paule et Giovanni
Mesplé-Somps Marie, Marie-Jeanne, Victor, Gaston
bonjour,
*Alsacien de 9 ans domicilié ou presque caché à la villa Iruskian allées de Moorlas, elle existait encore en 2013; j’ai vu ce ‘pendu’ sur ce que l’on appelait alors la place des Pyrénées. D’après mon père professionnellement (Police) bien placé, Joseph Loustalet a été pendu encore en vie. Je conserve encore aujourd’hui en mémoire la tenue vestimentaire de ce Résistant. Un groupe d’une quinzaine de civils ont assisté à cette exécution parqués de force par les allemands le temps de la pendaison. Dans ma mémoire encore, l’exécution par la Gestapo d’un vrai-faux curé devant la porte de la propriété de la ville Iruskian, sous mes yeux de gamin! Cet homme se cachait dans la villa ou il était identifié comme étant le curé de Moorlas, ce qui s’est avéré faux à la Libération.La villa Iruskian était occupée par trois couples malgré la petitesse des pièces.
Bonjour,
Merci de votre contribution.
Votre témoignage serait intéressant pour contribuer à la connaissance des événements survenus à Pau pendant la seconde guerre mondiale.
Aussi, je me permets de vous proposer de rédiger votre témoignage qui pourrait, si vous le voulez bien, être publié sur le site de notre association.
Merci de me dire si cette proposition peut retenir votre attention.
Très cordialement
D. Raillard
raillard@wanadoo.fr