Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
Vient de paraitre. « Encyclopédie de l’Ordre Nouveau – Histoire du SOL, de la Milice Française & des mouvements de la Collaboration ». Volumes 10 et 11.
Le volume 10 est dédié aux départements des Basses-Pyrénées et des Landes pour leur partie en zone occupée.
Le volume 11 est dédié aux départements des Basses-Pyrénées et des Landes pour leur partie en zone non occupée et au département des Hautes-Pyrénées.
Ces 2 volumes sont consacrés aux mouvement d’Ordre Nouveau et aux Français sous uniforme allemand.
Dans le volume 10, la comparaison entre Basses-Pyrénées et Landes montre:
-D’un côté les Basses-Pyrénées (zone nord), où les mouvements et partis de la Collaboration ont eu un certain nombre d’adeptes (le PPF et le RNP dépassent la centaine de membres chacun), plus en raison de l’assez haute densité de population (sur la bande côtière du moins) que d’un quelconque particularisme local. On note en effet que la « question basque » ne joue quasiment aucun rôle dans la vie politique d’alors (même si fut pressenti un militant culturel basque, Eugène Goyheneche, comme chef départemental de la Milice, qui déclina). Comme partout en zone nord, la Milice Française s’installe très tardivement dans la région (début juin 1944). Elle y eut une particularité sans doute unique, dans le sens où deux de ses chefs principaux sont liés à la Résistance ! Elle sera donc orientée par eux dans une « voie de garage », son action se contentant principalement de lutter contre le marché noir et de faire du social. Il est vrai également que les maquis furent peu nombreux dans le département, et la Résistance plus discrète qu’ailleurs. En témoigne le faible nombre d’exécutions sommaires.
106 portraits sont présentés pour ce département.
-De l’autre côté, le département des Landes, zone de vide démographique, où les partis collaborationnistes furent bien plus groupusculaires et cantonnés quasi-exclusivement à Dax et Mont-de-Marsan. Mais les militants, dont la Milice Française locale, rattrapent leur très faible nombre en pratiquant une collaboration et une activité plus grande, sous l’impulsion d’un chef particulièrement brutal.
69 portraits sont étudiés dans ce département.
Dans le volume 11, la comparaison entre Basses-Pyrénées et Hautes-Pyrénées montre:
-D’un côté le département des Basses-Pyrénées & Landes (zone sud), où la Milice Française locale se signale par sa modération et sa relative neutralité envers les forces adversaires, notamment grâce à la personnalité de son chef départemental (Henri Dabadie), qui se refusa à monter des opérations contre les maquis locaux et à procéder à des actions policières de répression, ainsi qu’à collaborer avec les Allemands. On peut mettre ceci en corrélation avec le faible nombre d’exécutions sommaires commises par les FFI dans le département (l’un des plus faibles de la zone sud). A noter également qu’on ne recense aucun agent français du S.D (« gestapiste ») dans le département.
134 portraits sont ici présentés.
-De l’autre, le département des Hautes-Pyrénées, où la Milice Française se montra très offensive et répressive, notamment à l’été 1944. Le nombre d’exécutions sommaires avant, pendant et après la Libération y est à contrario très élevé. Ce fut une vraie hécatombe, les miliciens et collaborationnistes (ou supposés tels) payant le prix fort.
117 portraits principaux sont présentés pour ce département.
Référence bibliographique:
Bouysse Grégory, Encyclopédie de l’Ordre Nouveau – Histoire du S.O.L, de la Milice Française & des mouvements de la Collaboration (Volume 10 et volume 11), Independently published (20 juillet 2021), 215 pages.
L’auteur peut être contacter à l’adresse suivante: encyclo-collaboration@hotmail.com
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