Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
Réseaux-renseignements et/ou évasion- ayant opéré dans les Basses-Pyrénées. ORION.
Réseau Orion
Réseau international de passage et de renseignements.
Il est fondé en décembre 1940 par Henri d’Astier de la Vigerie et le Belge Henri Piron. A l’origine réseau franco-belge, il est ensuite en relations étroites avec le réseau anglais Shelburn, proche des giraudistes (ORA) et des Américains, ainsi qu’avec le réseau Vaudevire. Il fonctionne pendant toute la période de Vichy. Son ultime chef est Alain Griotteray (Brayance).
Ses filières transitent par Hasparren Itxassou et l’abbaye de Belloc.
Son nom ne provient pas de la constellation, mais du petit village béarnais d’Orion proche de Sauveterre-de-Béarn.
Jean Crouzet affirme que les statistiques de ses passages et évasions (plusieurs milliers) sont très surestimées.
Références bibliographiques :
– CROUZET (Jean). Aide-mémoire des années sombres. Atlantica, Biarritz, 2006
– EYCHENNE (Émilienne). Les fougères de la liberté. Toulouse, Éditions Milan, 1987.
– GANDY (Alain). La jeunesse et la Résistance. Réseau Orion (1940-1944). Presses de la Cité. Collection Documents. Paris. 1993
– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016
– ONAC-VG 64. Le réseau Orion (1940-1944). Fascicule recto-verso.
– POULLENOT (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945. J & D Éditions. Biarritz. 1995
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