Brutus

 

 

 

 

Réseau de renseignements et de sauvegarde.

         Il est créé à Marseille et à Pau (23 rue Bayard) par le Dr Roche et par le capitaine Nicolas Fourcaud, en juillet 1941. Il résulte de la fusion de trois réseaux éphémères, Lucas, Saint-Jacques, déjà en relations avec le BCRA de Londres.  Les fondateurs continueront leurs activités pendant toute la durée de la guerre.

         Il a fonctionné pendant l’époque de Vichy. Il prend une dimension importante sous le commandement de Gaston Deffere et du colonel Rémy.

         Ses principaux membres sont le comte le Baronnie ; le lieutenant de vaisseau Boitron ; André Boyer ; Georges Charaudeau ; Gaston Deffere ; Félix Gouin ; le colonel Groussard ; le capitaine Albert Le Lay, receveur principal des douanes à Canfranc ; le lieutenant Mangin ; Massoulard ; Daniel Meyer ; Jacques Pigeonneau, consul de France à Madrid ; Perrin ; le commandant Raoul Prat (secteur III de l’Armée secrète des Basses-Pyrénées) ; le colonel Rémy ; le Dr Roche ; Pierre Sudreau ; Eugène Thomas.

         Il est en relations directes avec le BCRA de Londres (colonel Passy) et avec de Gaulle. Son champ d’action s’étend sur le territoire français. Nombreuses ramifications régionales.

         En Béarn, la principale figure du réseau est Albert Le Lay, receveur des douanes en poste à Canfranc, qui met sa filière de passage vers l’Espagne à la disposition de plusieurs autres réseaux, tels qu’Alliance ou Résistance-Fer.

Références bibliographiques :

– ESTEBAN (Mixel).  Regards sur la deuxième guerre mondiale en Pays Basque. Elkar. Coll. Histoire. Bayonne, 2007,

– EYCHENNE (Emilienne). Les fougères de la liberté. Toulouse, Éditions Milan, 1987.

– LAHARIE (Claude). « Les réseaux de résistance dans les Basses-Pyrénées », dans La Résistance dans le Sud-Ouest au regard d’autres espaces européens (1940 à nos jours). Éditions Cairn, Pau, 2016

– POULLENOT (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945. J & D Éditions. Biarritz. 1995