Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. PETRESCHI François.

PETRESCHI François, Antoine.

Né le 5 octobre 1912 à SARI D’ORCINO (Corse),
Fils de PETRESCHI Jean-Paul et de Argentine PERETTI
Marié
Enfant : Un
Domicilié durant l’occupation : 11, place du Foirail à PAU.

 

 

Titulaire du baccalauréat, il parle également l’italien.

François PETRESCHI effectue son service militaire vers 1932. Il est affecté dans le Génie ou il est 2^ème classe. Sa mère est institutrice.

Il devient par la suite Maître d’Internat en Corse. L’opération « Torch » qui voit le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord a lieu en novembre 1942,  François PETRESCHI se trouve toujours sur l’île de beauté.

Il entre finalement dans la Police Nationale le 12 février 1943.

Il est affecté comme inspecteur à la 17^ème Brigade de Police Judiciaire de PAU.

Ses services dans les rangs de la Résistance seront homologués de novembre 1943 à la Libération en août 1944.

L’homologation prendra en compte ses services d’agent de renseignements pour le compte du réseau « Alibi » entre autres.  Ce réseau fondé par le palois Charaudeau auquel appartiennent déjà Lemoine, et Roignant.

Le 12 juin, il est de ceux qui partent au petit matin, sur ordre du Lieutenant colonel BOUDOUBE, pour rejoindre le dépôt d’armes de l’Armée Secrète à REBENACQ.

Il est aussi présent le 14 juin à REBENACQ lors de l’attaque allemande et participe au combat.

Il  réussi à échapper aux assaillants et rallie son chef au P.C. de Saint-Faust  en même temps que les inspecteurs NARP (blessé au combat) COLOMBANI, et GAIMARD (ce dernier également blessé au combat) et l’auxiliaire des renseignements généraux de Pau dont le nom n’a pas été révélé. Il appartient, dès lors, au maquis « Le Béarn » de Lucien SALLENAVE (ex-Régis) jusqu’à la Libération.

Il est fait mention de son abandon de poste le 12 juin sur la circulaire de recherches Pol. Sur.5 N°762 du 5 juillet 1944 éditée par le Ministère de l’Intérieur. Il est titulaire de la carte de police N°1110.

Il reprend ses fonctions d’inspecteur de police à la 17^ème brigade de Police Judiciaire dès le 20 août 1944.

On le retrouve sur des photographies des années 50, toujours fidèle au souvenir de ses camarades faits prisonniers à Rébénacq et fusillés à Idron en juin 1944.

Il décède à Sari d’Orcino le 8 août 1971.