Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. LABARTHE Georges.
LABARTHE Georges, Auguste, Martin.
Né le 11 novembre 1916 à GELOS (Basses-Pyrénées),
Fils de Jean-Baptiste LABARTHE et de Marie BIDOT
Marié à Odette Héloïse FONGRENAND le 2 août 1941 à Limeil-Brévannes
Domicilié durant l’occupation : 3 rue Pierre Mounaud à GELOS.
Le père de Georges est tourneur-ajusteur et se trouve mobilisé lors de sa naissance. Sa mère est couturière.
Titulaire du Brevet supérieur, Georges LABARTHE est d’abord instituteur (tout comme son chef SPOTTI) ; il effectue son service militaire dans l’aviation vers 1936; il y terminera sous-lieutenant.
Il parle l’italien et l’espagnol.
Il rentre dans la Police Nationale le 16 mars 1942. Il est affecté aux Renseignements Généraux de Laon dans l’Aisne.
Ensuite il est muté à la 21ème Brigade de Police de Sûreté de Saint-Quentin.
Il arrive enfin à la 17ème Brigade de Police de Sûreté de Pau.
Le 12 juin 1944, il est de ceux, qui, sur ordre du Chef Départemental de la Résistance partira dans une des quatre voitures du services vers 07h00 du matin.
Il est également présent le 14 juin à REBENACQ lors de l’attaque allemande et participe au combat. Il sera le seul a tenir en respect les Allemands grâce à l’unique fusil-mitrailleur en état de tir au moment du combat. Il permettra ainsi, dirigé par l’adjudant GARROCQ aux jumelles, autre Gelosien, le repli de bon nombre de ses camarades.
Il réussi à échapper aux assaillants et reste au maquis sans pour autant réussir à rallier son chef au P.C. de Saint-Faust . Il finit par rentrer au siège de la Brigade bénéficiant de l’amnistie délivrée par la Préfecture de Toulouse jusqu’au 30 juin 1944.
Il est mentionné comme ayant abandonné son poste sur la circulaire de recherches Pol. Sur.5 N°762 du 5 juillet 1944 éditée par le Ministère de l’Intérieur. Il est titulaire de la carte de police N°1332 et détenteur du pistolet « Mab » N°26.283.
L’inspecteur LABARTHE fera partie, avec le Commissaire DALAS, des éléments « surs » de la Brigade avec qui SPOTTI et le Chef départemental des Mouvements Unis de Résistance resteront en contact jusqu’à la Libération de Pau, fin août 1944.
Il divorcera en juin 1953 pour se remarier cette même année en septembre à Haiphong en Indochine avec Juliette, Joséphine, Marguerite, Honorée Du Rouchet.
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