Ossau

Références bibliographiques:

• Crouzet (Jean). Aide-mémoire des années sombres. Atlantica. Biarritz, 2006, 176 p.  P. 157-159 : historique Création. Activités. Liste des membres avec âge et lieu de résidence.

• Eychenne (Emilienne). Les fougères de la liberté, Toulouse, éditions Milan, 1987, 339 p.

• Laharie (Claude). Notes de travail. Pau, 2013

Réseau de l’ORA.

Dès 1940, certains militaires de carrière, démobilisés par l’armistice du 22 juin 1940,  rejoignent les forces alliées en Angleterre ou en Afrique du nord. Leur premier souci est de constituer un réseau de passage de la frontière pyrénéenne. Dans ce but, ils prennent contact avec des officiers spécialistes du renseignement ou avec les agents du B.C.R.A. et se structurent peu à peu.

Le réseau Ossau, réseau départemental de militaires de l’ORA, est le principal partenaire du réseau Maurice dans le département. Comme lui, il rassemble des militaires de carrière ; comme lui, il est placé sous la direction du commandant Pouey-Sanchou, dont on a évoqué le rôle à la tête de l’antenne basco-béarnaise du réseau Maurice. Mais, à la différence de Maurice, il est exclusivement tourné sur le département et, à partir de 1943, il est intégré dans la Base Espagne.

Il a été créé dès l’automne 1940 par le commandant Pouey-Sanchou. Parmi les principaux cadres, on trouve Pierre Barats, de Pau, et son frère, hôtelier à Eaux-Bonnes, l’officier de réserve Robert Laurent, le pharmacien hendayais M. Larramendy, le prêtre Jacques Lopez,  le commandant luzois Passicot et le commandant Quérillac. En 1943, il rassemble une centaine d’hommes, presque tous militaires de carrière et sa trame recouvre le département tout entier.

Centré sur la côte et dans la vallée d’Ossau, ce réseau possède de nombreuses antennes dans le département, et même en Bigorre (à Tarbes, avec Louis Estèbe) et en Espagne, à Saint-Sébastien (paseo Colon), lieu de regroupement des évadés.

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Réseaux, passages et passeurs. Voir fiche n° 14.