Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

NOUAUX Lucien. Compagnon de la Libération.

nouauxLucien Nouaux, né à Bayonne en 1921, refuse de partir en Allemagne après avoir reçu sa convocation pour le STO. Entré en résistance, il devient, en 1943 à Toulouse,chef d’un corps-franc particulièrement actif. En 1944, Lucien Nouaux crée le corps-franc « Marc » en région bordelaise. En association avec André Bouillar, il dirige le groupes d’action le plus efficace de la région bordelaise. Suite à un trahison, Lucien Nouaux est arrêté, blessé et abattu par la Gestapo le 25 juillet 1944.

 

Lucien Nouaux est né à Bayonne le 14 novembre 1921.Stagiaire de l’administration des contributions indirectes à Facture en Gironde, il travailla ensuite à Paris, puis à Angoulême comme contrôleur.

Réfractaire du STO.

Il reçoit un ordre de départ pour l’Allemagne fin 1942. Réfractaire au Service du travail obligatoire, Lucien Nouaux tente de rejoindre les forces françaises libres en passant par l’Espagne avec quelques camarades. Il échoue et tente à nouveau sa chance en Bretagne où il échoue à nouveau.

Lucien Nouaux entre alors en clandestinté et rejoint la résistance d’abord en région lyonnaise puis à Toulouse.

Toulouse 1943.

Après avoir rencontré Pierre Dumas, responsable local des MUR, il commande un corps-franc qui compte à son actif environ 150 actions (sabotage de voies ferrées, centrales électriques). Lucien Nouaux est aussi engagé comme agent de liaison auprès du mouvement Franc-Tireur. Surveillé par les Allemands, il réussit à échapper aux arrestations.

Bordeaux 1944.

Début 1944, il quitta Toulouse pour Bordeaux afin de suivre Pierre Dumas, chargé de réorganiser la Résistance locale gravement touchée par les arrestations consécutives à la trahison de Grandclément. Lucien Nouaux prend le pseudonyme de Marc et fonde le groupe franc du même nom. Tissant de nombreux contacts, il organise des équipes de sabotage et, avec André Bouillar, crée le corps francs de la libération (CFL) rattaché aux Forces françaises de l’intérieur (FFI). De mars à juillet 1944, les hommes du corps-franc commettent de nombreux sabotages et attentats, contre la centrale électrique de Cenon, l’usine de la Cellulose du Pin de Facture, le poste de la Milice à Bordeaux, des lignes à haute tension de la région, des voies ferrées, des installations téléphoniques. Ils assurent également des réceptions de parachutages d’Angleterre. Trahi, Lucien Nouaux tombe dans une souricière de la Gestapo près du Parc des Sports le 25 juillet 1944 à Bordeaux. Blessé de deux balles, il est  arrêté et emmené dans les locaux de la Gestapo au Bouscat où les policiers le libèrent de ses liens. Ayant conservé une arme sur lui, il tire sur les Allemands qui l’abattent immédiatement.

Lucien Nouaux est inhumé au cimetière de Cestas en Gironde.

Décorations:

Chevalier de la Légion d’Honneur
Compagnon de la Libération – décret du 17 novembre 1945
Croix de Guerre 39/45 avec palme
Médaille de la Résistance française

Références bibliographiques:

Lormier Dominique, Bordeaux brûle-t-il?, La libération de la Gironde: 1940-1945, Dossiers d’Aquitaine, Bordeaux, 2003, 176 pages. Voir pages 91 – 94, 101 – 103.

Noton Jean Christophe, 1061 Compagnons. Histoire des Compagnons de la Libération, Editions Perrin, Paris, 2000. 822 pages.

Sur internet: 

Ordre de la Libération. L. Nouaux

Le Maitron des fusillés. L. Nouaux

Le groupe « Marc ».

Lieux de mémoire.

cestas

 

Stèle de Cestas (33).

 

 

 

mam

 

 

Monument aux morts de Cestas.

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