LOUSTAUNAU-LACAU Georges

 

Loustaunau-Lacau Georges est né à Pau le 17 avril 1894.

 

Après des études  secondaire à Pau, il entre à Saint-Cyr en 1912 et participe à la guerre 1914 – 1918 au cours de laquelle il est cité 5 fois. Il termine cette guerre avec le grade de capitaine.

 

Condisciple de de Gaulle à l’école de guerre (1922 – 1924), il sert comme officier d’état major avec Lyautey et Weygand. Il exerce le commandement du 24ième régiment de chasseurs alpins de juin 1932 à septembre 1934.

Il est affecté au cabinet de Pétain, ministre de la guerre ainsi qu’à celui de Maurin. Il entre ensuite au cabinet de Pétain, au conseil supérieur de la guerre. Créateur du mouvement Corvignolles, il est mis en « non activité » par décret du 28 février 1938 du fait d’activités considérées comme subversives.

Il est réintégré dans les cadres d’active de l’armée à la veille de la seconde guerre mondiale qu’il débute sur la ligne Maginot. Il est arrêté suite à des rumeurs de scandale politico-financier en mars 1940. Jugé et acquitté, il rejoint le front et participe au combats de juin 1940 au cours desquels il est blessé, fait prisonnier. Il s’évade de l’hôpital de Chalons-sur-Marne le 16 août 1940.

Devenu délégué général de la Légion des Combattants créée le 29 août 1940, il profite de cette couverture pour poser les premiers jalons du réseau de enseignement « Alliance » à la consolidation duquel il consacre son activité.

Arrêté par la police française le 18 juillet 1941, il est incarcéré à Clermont-Ferrand ainsi que dans d’autres lieux de résidence surveillée avant d’être livré à la Gestapo le 31 mars 1943.Il est déporté au camp de concentration de Mauthausen sous le matricule 37788, le 15 octobre 1943.

Le 9 mai 1945, Loustaunau-Lacau rentre en France et rejoint Pau.

Loustaunau-Lacau est cité comme témoin au procès de Pétain en juillet 1945.

Il est mis en cause dans l’affaire dite « Plan bleu » en 1947, de nouveau incarcéré et jugé. Il est acquitté à l’issue de ce procès.

Loustaunau-Lacau est élu député des Basses-Pyrénées le 17 juin 1951 (groupe des Français Indépendants). Il décède le 11 février 1955, à Paris, le jour de sa nomination au grade de général.

Pour une biographie plus détaillée voir l’article qui lui est consacré sur notre site.

Une rue d’Oloron-Sainte-Marie porte son nom.