Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
Les rencontres de BPSGM. Un cycle de conférences pour commémorer la Libération et la fin de la seconde guerre mondiale.
L’association Les Basses-Pyrénées dans la Seconde Guerre mondiale propose un cycle de conférences mensuelles pour commémorer le 80ème anniversaire de la libération et de la fin de la guerre en Béarn et dans les Basses-Pyrénées. Le but est de rappeler cette page importante de notre histoire et de faire vivre sa mémoire.
Mardi 8 octobre 2024.
Claude LAHARIE. Le Comité Départemental de Libération.
Mardi 12 novembre 2024.
Emmanuel SAUGERON. L’épuration.
Jeudi 16 janvier 2025.
Didier RAILLARD. Trubert, un béarnais résistant jusqu’à la mort.
Né en 1905 à Cahors, Marcel Trubert s’installe en Béarn dès 1937, à la suite d’une mutation professionnelle à Lacq. Il réside à Lendresse.
Dès 1940, il entre en résistance. Son double engagement, très précoce, le conduit à militer, d’abord dans les réseaux de renseignement et de passage Brutus et Rossi, puis dans l’Armée Secrète (compagnie de Monein).
Arrêté en mai 1944 sur dénonciation pour avoir hébergé des aviateurs américains, il est déporté à Neuengamme. Il meurt à son retour en novembre 1945 des séquelles de la déportation.
Jeudi 13 février 2025.
Eric AMOURABEN. La police dans la Résistance.
Eric Amouraben est enquêteur à la Brigade criminelle de la Police Judiciaire de Pau, où fut également en poste son grand père durant l’Occupation. Il retrace l’histoire de la 17ème brigade de la PJ de Pau, et notamment son action dans la Résistance, durant les années sombres. Un aspect peu connu de la mémoire du Béarn.
Jeudi 13 mars 2025.
Emmanuel SAUGERON, Laurent LAVELU. La villa St-Albert, siège de la Gestapo à Pau.
La villa Navaria du début du 20ème siècle, est devenue villa Saint-Albert pendant la Seconde guerre mondiale, puis un immeuble, sis au 104 avenue Trespoey aujourd’hui.
Cette villa, réquisitionnée début 1943 par la Sipo-SD, communément appelée Gestapo, a vu passer dans ses caves des centaines de résistants, de membres de réseaux, de juifs ou de jeunes réfractaires au STO. Ils y sont affreusement torturés avant bien souvent, de connaitre la déportation dans les camps de concentration allemands.
La découverte d’inscriptions dans les caves, nous permet aujourd’hui raconter leur histoire.
Jeudi 17 avril 2025.
Dominique BIDOT-GERMA. 1945: retours des déportés, prisonniers, requis…
À compter du mois d’avril, puis durant tout le printemps et l’été 1945, le Béarn, comme l’ensemble du pays, enregistra le retour des « rapatriés », annoncé dans la presse.
Ces retours furent indistincts, hormis ceux des requis du STO : il s’agit tout aussi bien des prisonniers de guerre, plus de 5000 Béarnais, que des déportés, moins d’un millier pour tout le département.
La parole de ces hommes et de ces femmes revenus a été extrêmement rare en 1945, signe que leur réinsertion a été d’emblée difficile et grand leur traumatisme.
De fait, un oubli, plus ou moins « volontaire », semble s’être emparé de la population, accaparée, après la victoire, par un désir de tourner cette page sombre, par les élections et par des préoccupations matérielles nées de pénuries encore drastiques.
Jeudi 15 mai 2025.
Alain DUBOIS. Le STO dans les Basses-Pyrénées (1943-1945)
Jeudi 19 juin 2025.
François VERGEZ. La mémoire de pierre (monuments, stèles, plaques) de la Résistance béarnaise.
Les conférences seront données dans l’amphithéâtre de la médiathèque « André Labarrère » à 18h.
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