L’ART A GURS.

L’auteur étudie les diverses formes d’art pratiqués au camp de Gurs pendant la durée de son histoire.

Pendant l’été 1939, les Républicains espagnols et les volontaires des Brigades internationales célébraient leurs combats et leur engagement républicain par de grandes statues d’argile, pétries dans la glaise du sol et disséminées aux quatre coins du camp.

Sous Vichy, les juifs étrangers dessinaient, peignaient et faisaient de la musique pour entretenir leurs facultés de résistance face à la misère quotidienne. Les uns et les autres s’efforçaient de trouver un élément de vie, voire de survie, dans la sublimation des cruautés de l’internement.

L’art à Gurs n’est pas seulement un témoignage  ou un appel à l’aide. Il est surtout un moyen de survie, pour des hommes, des femmes et des enfants dont tous les repères sombrent peu à peu dans les réalités sordides de l’internement.