LABORDE Jean Joseph est né le 11 avril 1922 à Vielleségure, il est décédé le 4 juin 2015 au Bouscat.

J.J. Laborde fait partie du groupe de 17 jeunes gens qui, avec Daniel Cordier, part de Pau le 21 juin 1940 au matin avec un bus des T.P.R. (Transporteurs Palois Réunis dont le beau-père de D. Cordier était le gérant) à destination de Bayonne.

Ils embarquent tous sur le navire belge Léopold II et arrivent à Falmouth où ils débarquent le 25 juin 1940.

J. J. Laborde intègre les Forces Françaises Libres et il est affecté à l’unité de chars de combat du général de Gaulle. Il participe à la mission sur Dakar de la fin août 1940 et débarque à Douala le 9 octobre 1940.

De retour en Angleterre, il embarque à nouveau au début de 1941 et rejoint (mai 1941) le camp de Castina en Palestine. De là, J.J. Laborde est engagé dans la campagne de Syrie contre les forces vichyssoises du général Dentz. Ensuite, dès 1942, son unité participe aux combats contre l’Afrika Korps en Lybie (El Alamain) puis à la reconquête de la Tunisie (Gabés, Kairouan,..).

A l’été 1943, l’unité de J.J. Laborde devient le 501^ème Régiment de Chars de Combat affecté à la 2^ème DB de Leclerc. Ce régiment débarque la 1^er aout 1944 en Normandie et participe aux combats de la Libération de la France (Argentan, Ecouché, Paris, Baccarat, Strasbourg). Il termine son odyssée avec le 501^ème R.C.C. au nid d’aigle d’Hitler à Berchtesgaden.

J.J. Laborde deviendra, après la guerre, professeur de l’enseignement technique en poste près de Bordeaux. Il développera aussi toute une production artistique de sculpteur dont « la Vague » érigée au Bouscat et inaugurée en mars 2015.

Décorations :

Chevalier de la Légion d’Honneur

Officier de l’Ordre National du Mérite

Plusieurs citations militaires.

Pour en savoir plus :

Récit de son épopée par lui-même, cliquer ici,

Extraits du livre « Le chemin le plus long » qui lui sont consacrés, cliquer ici,

Le 501^ème régiment de chars de combat. Compagnon de la Libération, cliquer ici,

Son éloge funèbre par le Colonel Pierre Robedat, cliquer ici.

Lettre envoyée à ses parents le 21 juin 1940,