Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
CAZEMAJOR Pierre
CAZEMAJOR Pierre est né le 14 février 1907 à Abitain (Basses-Pyrénées).
En 1940, il est nommé maréchal des logis-chef à la gendarmerie de Navarrenx.
Affecté au secteur 4 de l’Armée Secrète puis de l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée), Caresse devient un membre très actif du réseau Base Espagne. Il couvre les évasions du camp de Gurs et place les évadés dans les fermes de la région. Il participe aux passages clandestins de prisonniers de guerre évadés, de réfractaires au STO (Service du Travail Obligatoire), d’aviateurs alliés et de personnalités politiques.
En juin 1944, sur les ordres de son chef, il quitte la gendarmerie, intègre les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) et entre dans le maquis avec 40 volontaires dont 15 gendarmes.
Le 12 août 1944, il est arrêté par les Allemands lors de la libération de la ville de Mauléon. Emmené à Orthez, il est torturé à mort mais sans jamais rien révéler. Son corps est affreusement mutilé et retrouvé à Chéraute, au lieu dit Hoquy le 15 août. Il est inhumé au cimetière de la commune. Un mois plus tard, le corps est exhumé et autopsié.
Une stèle est érigée à sa mémoire, au lieu-dit Hoquy, à l’endroit où fut trouvé son corps. Un moment de recueillement est organisé tous les ans devant sa stèle.
Le 28 mars 2006, la ville d’Orthez a dénommé sa gendarmerie Caserne Pierre Cazemajor par délibération du Conseil Municipal.
Décorations :
– Chevalier de la Légion d’honneur
– Médaille militaire
– Croix de guerre 39-45 avec palme
– Médaille de la Résistance
Références bibliographiques :
– Claverie (Albert), Pierre Cazemajor, héros et martyr, La Cohorte (revue de la Société des Membres de la Légion d’Honneur), N° 131, février 1995, pages 16 et 17. Pour lire l’article: cliquer ici.
– Poullenot (Louis), Basses-Pyrénées Occupation Libération 1940-1945, J & D Editions, Biarritz, 1995, 366 p.
. p. 242-243 : brigadier de gendarmerie à Navarrenx, il est membre de l’AS (secteur 4) puis de l’ORA, ainsi que du réseau Base Espagne. Il organise de nombreux passages de réfractaires du STO et d’Evadés de France vers l’Espagne. Il disparait en mission à Moncayolle, le 13 août 1944. Son corps est identifié un mois plus tard, mutilé ; il fut torturé à mort mais n’a pas parlé.
– Pennetier (Claude) (dir.), Le Maitron – Dictionnaire biographique, Mouvement ouvrier, Mouvement social, de 1940 à mai 1968, Tome 1 et CD-ROM, Editions de l’Atelier, Paris, 2006, 445 p. Pour lire l’article: cliquer ici.
Pour plus d’informations:
Hommage pour le 70ème anniversaire
Désolé, les commentaires sont fermés pour cet article.