Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

BORDELONGUE Ambroise

BORDELONGUE Ambroise

 

BORDELONGUE (Ambroise) est né le 18 juillet 1888 à Moumour (Basses-Pyrénées).

 

Héros de la Première Guerre mondiale, il perd son bras gauche le 3 novembre 1916.

 

Haut fonctionnaire des P.T.T., il devient franc-maçon en 1928.

 

capture 3_NEWLe 20 juin 1940, il organise la première réunion de la Résistance paloise. Sous son pseudo « Michel », il est l’une des figures principales de la Résistance dans le département.
Très grand organisateur, il est un des fondateurs du mouvement « Combat » dont il devient le chef départemental en 1941. L’année suivante, il est chef départemental des M.U.R. (Mouvements Unis de la Résistance) et à la Libération, il est élu président du C.D.L. (Comité Départemental de Libération).
Le 3 octobre 1943, lors d’une réunion organisée avec ses camarades dans un restaurant palois, il échappe de justesse à un guet-apens dans lequel tombent ses amis Henri Fraisse et Henri Lacabanne.

Suite au décès de Lucien Favre, il est nommé directeur de « La IVème République » (aujourd’hui « La République des Pyrénées ») de 1948 à 1965.

Il décède en 1971.

Les communes de Pau, d’Oloron-Sainte-Marie et de Précilhon ont chacune une rue nommée Ambroise Bordelongue.

Fait chevalier de la Légion d’honneur le 14/1/1948.

ordre division
A.D. 64
ordre 14 18
A.D. 64

 

Croix de Guerre 1914 – 1918.

Croix de Guerre 1939 – 1945.

 

 

 

 

Références bibliographiques.

  • Bernstein (Serge), Le Parti socialiste entre Résistance et République, Publications de la Sorbonne, Paris, 2000, 357p. Voir page 49.
  • Flach Marcelle,(Mme. Guérin), La Résistance à Pau (Bas.-Pyr.) – Le Passage des Pyrénées, Le Premier Résistant de France, Imprimerie commerciale, Pau, 2ème trim. 1945, 64 p.
  • Nativité (Jean François), Servir ou désobéir ?, Vendémiaire, Paris, 2013, 479 pages.
  • Poullenot (Louis), Basses-Pyrénées, Occupation, Libération, 1940-1945, J & D Editions, Biarritz, 1995, 366 p.
    • 175 : une des principales figures départementales de la Résistance. Membre de Combat.
    • 238 : le 3 octobre 1943 : échappe de peu au guet-apens dans lequel tombent Henri Fraisse et Henri Lacabanne.
    • 250-253 : début mai 1944, Michel transmet à tous les chefs départementaux des M.U.R. la circulaire du C.N.R. du 2 mai (programme d’action de la Résistance), accompagné d’instructions concernant les B.P..
    • 254-305 : son action en tant que chef départemental des M.U.R. et du C.D.L. clandestin. Membre du C.D.L. (noyau actif).

Sur l’histoire des journaux béarnais, voir dans le site de l’Association « Partage et Culture en Aspe », le résumé d’une conférence donnée par Serge Chantre.

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