Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
BAROT Madeleine. Juste parmi les Nations.
BAROT (Madeleine) est née le 4 juillet 1909 à Châteauroux.
Rapatriée de Rome, à l’entrée en guerre de l’Italie, Madeleine Barot assure sur la proposition du pasteur Marc Boegner le secrétariat général de la Cimade (Comité inter-mouvements auprès des évacués) qu’elle a contribué à mettre sur pied avec Suzanne de Dietrich et qui se préoccupe des problèmes humains dramatiques liés aux réfugiés et aux évacués.
Dorénavant, elle mettra toute son intelligence et son énergie à la coordination de l’assistance aux camps d’internement, en particulier celui de Gurs (Pyrénées-Atlantique ), où sont regroupés environ 40 000 étrangers et juifs assignés à résidence par le régime de Vichy. Elle multiplie les visites dans les camps, organise des centres d’accueil au Chambon-sur-Lignon et arrive à mettre sur pied des filières d’évasion en Suisse pour les juifs les plus menacés.
Elle fait partie du groupe de réflexion qui aboutira en 1941 à la rédaction des Thèses de Pomeyrol soulignant la résistance de l’Église Réformée de France au nazisme.
Après la Libération Madeleine Barot s’occupe des détenus suspects de collaboration, notamment à Drancy.
Elle décède le 28 décembre 1995 à Paris.
Références bibliographiques :
– Jacques (André), Madeleine Barot, Cerf. Labor et Fides, Alençon, 1989, 224 p.
– Laharie (Claude), Le camp de Gurs, 1939-1945 : un aspect méconnu de l’histoire de Vichy, J&D Editions, Biarritz, 1993, 397 p.
– Pennetier (Claude) (dir.), Le Maitron – Dictionnaire biographique, Mouvement ouvrier, Mouvement social, de 1940 à mai 1968, Tome 1 et CD-ROM, Editions de l’Atelier, Paris, 2006, 445 p.
Pour en savoir plus :
La résistance spirituelle Fiche n°54
Musée virtuel du protestantisme
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