Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
ARCANGUES.
Dès le 15 juin 1940, Guy et Jean d’Arcangues, âgés respectivement de seize et quatorze ans, et en l’absence de leur père alors aux armées, ouvrent les portes du château aux réfugiés, Belges, apatrides et Juifs fuyant le conflit. En 1943, alors que le réseau d’évasion vers l’Espagne organisé par Michel, le fils aîné de la famille d’Arcangues, a déjà permis de nombreuses sorties du territoire, le marquis Pierre et son fils Guy sont arrêtés par des hommes de la Gestapo « pour complicité », sur dénonciation. Pierre d’Arcangues est condamné et envoyé dans un camp de concentration en Allemagne, tandis que son fils propose un échange qui est accepté. Il est déporté en Silésie d’où il parvient à s’évader et à rentrer en France, alors que son père est revenu à Arcangues.
Ils ont fréquenté André Soulange-Bodin (1855-1937), inhumé à Arcangues, diplomate et homme politique français, ministre plénipotentiaire à Berlin, puis directeur du personnel et du secrétariat des Affaires étrangères à Paris, maire d’Arcangues de 1919 à 1929.
- Roger Soulange-Bodin,fils d’André, (26 décembre 1887 à Paris 8e – 3 février 1945) fut chef d’entreprise et engagé dans un réseau belge de la Résistance.
- Alice Soulange-Bodin née Trubert (11 août 1893 – 28 janvier 1945) fut directrice de la Croix-Rouge française et membre de la résistance française et belge. Ils ont été arrêtés, tout deux, à Paris et déportés, lui, à Dachau où il mourut le 3 février 1945, elle, à Ravensbrück où elle mourut le 28 janvier 1945.
Une plaque, scellée au mur sud de l’église d’Arcangues, porte témoignage de leur action.
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