Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

ARAINTY Pierre. Un Souletin, Compagnon de la Libération.

portrait

Pierre Arainty, né à Licq-Athérey, reçoit dès mars 1941 la promesse de la Croix de la Libération.

 

 

 

Pierre Arainty est né à Licq-Athérey le 17 août 1907 dans une famille d’agriculteurs.

 

 

Il s’engage dans l’armée en 1927. Après 10 ans de service au Maroc, il est adjudant au 1er escadron du 1er Régiment de Spahis marocains à la déclaration de guerre en septembre 1939, au cantonnement à Beyrouth.

 

 

Dès le 30 juin 1940, Pierre Arainty et son escadron, à la suite de leur chef, le capitaine Jourdier, passent en Palestine pour rejoindre les troupes britanniques.

Cette unité de spahis est affectée à la 5ème Division Indienne au Soudan, à la frontière de l’Erythrée, qu’elle rejoint le 9 décembre 1940.

 

Dès le 2 janvier 1941, dans le cadre de mission de reconnaissance à cheval dans les lignes italiennes, à Umbrega, Arainty et ses spahis livrent bataille à un détachement ennemi. Cette bataille victorieuse s’appréciera comme le premier succès terrestre de la France Libre face à l’ennemi.Mais aussi comme la dernière charge à cheval de la cavalerie française. Fin mars 1941, le Général de Gaulle, rendant une visite aux spahis, promet à Arainty la Croix de la Libération.

Le 1er Escadron est ensuite intégré à la 1ère Division Légère Française Libre au camp de Qestina en Palestine.

Il participe aux combats de Syrie au cours desquels Pierre Arainty est blessé le 16 juin 1941.

Après l’armistice de Saint-Jean-d’Acre (14 juillet 1941), Pierre Arainty est promu sous-lieutenant et il participe aux campagnes de Lybie et de Tripolitaine au sein de la Colonne Volante des FFL.

A compter du 24 septembre 1942, avec le 1er Régiment de marche de Spahis Marocains (1er RMSM), le lieutenant Arainty est engagé dans les combats de Tunisie. Il s’illustre en particulier aux combats de l’Oued Gragour, (6 mars 1943), de Mezzouna (8 et 9 avril 1943), du Djebel Fadloum (14 avril 1943).

Ayant été déclaré inapte à l’armé blindée, Pierre Arainty est affecté au Groupement tcherkess en septembre 1943 avec lequel il participe au maintien de l’ordre en Syrie.

Après la guerre, il continue de combattre en Indochine et en Algérie au sein de la Légion Étrangère. Il termine sa carrière militaire au grade de capitaine.

Pierre Arainty prend sa retraite à Montory puis à Mauléon-Licharre où il décède le 9 mai 1982.

Décorations:

.Chevalier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 18 janvier 1946
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 (3 citations)
• Croix de Guerre des TOE (2 citations)
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Médaille Coloniale avec agrafe « Maroc »
• Médaille des Blessés
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille Commémorative 39/45
• Médaille Commémorative du Levant
• Chevalier du Ouissam Alaouite

Références bibliographiques:

Oddo Paul, Willing Paul, Calots rouges et croix de Lorraine, Edition de la Sabretache, Paris, 1988.

Noton Jean Christophe, 1061 Compagnons. Histoire des Compagnons de la Libération, Editions Perrin, Paris, 2000. 822 pages.

Rivet François, L’odyssée d’un gaulliste, Edition La Bruyère, Paris, 1986. 244 pages.

Sur internet: 

Ordre de la Libération. P. Arainty

Fondation de la FRance Libre: le 1er RMSM

Association Ikerzaleak. P. Arainty

Petite histoire du 1er escadron de spahis marocains et du capitaine Jourdier

 

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