Association BPSGM Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale 64000 Pau
111 Justes parmi les Nations dans les Basses-Pyrénées.
« Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier »
Origine de la reconnaissance des « Justes parmi les Nations ».
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950, prend corps en Israël la volonté de commémorer les martyrs de la Shoah. En mars 1953, le gouvernement israélien dépose à la Knesset un « projet de loi sur la commémoration des martyrs et des héros-Yad Vashem ». C’est lors de débats par un amendement au projet qu’est ajoutée une référence aux « Justes parmi les nations », non-Juifs qui ont risqué leur vie pour venir en aide à des Juifs. La notion de Juste entre dans le champ légal et politique par la loi du 19 août 1953, au dernier alinéa de l’article I fixant les thèmes d’action du mémorial.
Mais ce n’est qu’à partir de 1963, comme une des conséquences du procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem qui entend faire la lumière sur les comportements pendant la guerre et distingue entre les attitudes des différents pays, institutions et communautés ceux qui ont agi pour sauver des Juifs, que Yad Vashem enclenche une politique active d’identification de ces « Justes ».
Les critères de reconnaissance.
Plusieurs témoignages concordants doivent établir des faits probants, tels que :
• Avoir apporté une aide dans des situations où les juifs étaient impuissants et menacés de mort ou de déportation vers les camps de concentration.
• Avoir été conscient du fait qu’en apportant cette aide, le sauveteur risquait sa vie, sa sécurité et sa liberté personnelle (les nazis considéraient l’assistance aux Juifs comme un délit majeur).
• N’avoir recherché aucune récompense ou compensation matérielle en contrepartie de l’aide apportée.
L’aide apportée aux personnes juives a revêtu des formes très diverses ; elles peuvent être regroupées comme suit :
• Héberger un enfant ou une famille chez soi, ou dans des institutions laïques ou religieuses, à l’abri du monde extérieur et de façon invisible pour le public.
• Aider un juif à se faire passer pour un non-juif en lui procurant des faux papiers d’identité ou des certificats de baptême (délivrés par le clergé afin d’obtenir des papiers authentiques).
• Aider les juifs à gagner un lieu sûr ou à traverser une frontière vers un pays plus en sécurité, notamment accompagner des adultes et des enfants dans des périples clandestins dans des territoires occupés et aménager le passage des frontières.
• Adopter temporairement un enfant juif pendant la durée de la guerre.
Les personnes reconnues comme telles reçoivent la médaille des Justes et un certificat honorifique (remis à un proche en cas de reconnaissance posthume); en outre, leurs noms sont inscrits sur le Mur d’honneur du Jardin des Justes à Yad Vashem. C’est la distinction suprême décernée par l’Etat d’Israël à des non-juifs pour marquer la reconnaissance du peuple juif.
Les Justes dans le département des Basses-Pyrénées.
A ce jour, 111 personnes ont reçu le titre de « Justes parmi les Nations » dans le département des Basses-Pyrénées.
Pour accéder aux dossiers individuels des « Justes parmi les Nations » du département: cliquez ici
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