Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

Archives mensuelles : avril 2017

LAULHE Benoit. Résistances C.F.P. 60: LA GUÉRILLA EN BÉARN – JUIN 1944.

LA GUÉRILLA EN BÉARN DES QUATRE COMPAGNIES DU BATAILLON CARRÈRE  (JUIN 1944).

 

Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 –

Fiche n°60.

 

 

LA GUÉRILLA EN BÉARN DES QUATRE COMPAGNIES DU BATAILLON CARRÈRE  (JUIN 1944).

          Le 6 juin 1944, les quatre compagnies (Geny, Vernet, Henry et Bèguerie) et la section de destruction du bataillon des Basses-Pyrénées du Corps Franc Pommiès se mobilisent et s’arment conformément aux ordres de l’état-major.

          Ayant pour principale mission de harceler les grands axes de communication, les différentes unités rejoignent dès le lendemain du message leurs zones d’opération. Cependant, si les rassemblements se sont déroulés à peu près de la même façon dans tout le département, les premières actions se présentent de manières très différentes, de véritables opérations de guérilla et de lutte ouverte succédant à des actes symboliques et involontaires.

          Inégale mais réelle, cette première phase de lutte lance donc malgré quelques hésitations un vaste mouvement qui mène ces premiers chasseurs jusqu’à la libération.

          Le 6 juin 1944, après la diffusion de l’ordre de mobilisation générale, le bataillon du Corps franc Pommiès des Basses-Pyrénées compte dans ses rangs, en plus d’une section de destruction, quatre grandes compagnies1: la compagnie Geny au nord de Pau, la compagnie Vernet dans la région de Nay, la compagnie Henry dans la préfecture et la compagnie Bèguerie en Soule.

          Si les premiers ordres sont de regrouper les hommes dans des zones de ralliement définies d’avance, les problèmes commencent avec le déplacement suspect d’individus et de matériel vers des zones reculées. Cependant, chaque compagnie a, durant cette période (du 6  au 23 juin), une mobilisation, une organisation et des premières actions particulières. Il est intéressant d’étudier, au cas par cas, la vie et le combat des groupes durant cette première phase d’action.

          Basée à l’origine dans le nord du département, la compagnie Gény se réunit et s’arme dans la nuit du 6 au 7 juin au nord-est de Buros, à Aubin. C’est de cette commune que Gény donne le lendemain ses instructions et les ordres de marche à ses différentes sections en fonction des objectifs dictés par l’état-major.

          Ainsi, la section Bertrand qui doit rejoindre la Bastide-Monréjeau et harceler les Allemands sur l’axe Pau – Bayonne (R.N. 117) réalise sa première opération le 10 juin, en collaboration et en soutien du groupe Mercier, contre les pylônes bordant la voie ferrée (près de la R.N. 117). Par la suite, une série d’attentats oblige cette section à quitter son cantonnement (situé dans une grange au milieu d’un bois) pour d’autres postes moins exposés. Le 16, son chef est contraint de donner à ses hommes l’ordre de se disperser et de rentrer chez eux dans l’attente de nouvelles missions et d’ordres.

          Il en est de même avec l’unité Moreau. Située dans la région de Thèze, cette dernière ne peut manifester qu’une faible activité. Ayant pour objectif l’attaque de la R.N. 134 (axe Pau – Bordeaux), les hommes de ce groupe n’ont la possibilité de se rassembler que lors des opérations. Le reste du temps, leur vie quotidienne est donc ordinaire, dans leurs foyers et non dans le maquis ou dans les bois.

          Reste enfin le groupe Hourat (composé d’une trentaine d’hommes) qui assure la protection du poste de commandement mais qui est obligé (avec toute la section) de quitter le 15 juin le cantonnement de Saint-Aubin pour Angaïs, puis Lacommande, de nombreuses patrouilles allemandes menaçant l’unité.

          Au sud – est de Pau, principalement dans la région de Nay – Bourdette, se réunit la compagnie Vernet. Composée de cinq sections (Prat, Barbe, Knotte, Tourne et Quillard) et de 180 hommes, cette unité rallie peu de temps après l’ordre de mobilisation (en échange d’armes) un groupe de résistants espagnols de Hourat aux ordres du chef Paco. Si cette tentative ne donne que peu de résultats, le chef Vernet enjoint malgré tout pour objectif à ses hommes le harcèlement des axes Nay – Tarbes pour la section Prat, Nay – Oloron pour Barbe et le pont d’Assat à Knotte. Les autres groupes doivent soit protéger le commandant (Tourne), soit couper des lignes téléphoniques (Quillard).

          Les premières opérations de la compagnie Vernet se déroulent le 8 juin 1944 et visent les lignes de téléphone de la région nayaise qui sont toutes détruites. Le même jour, lors d’une mission d’observation d’un poste fortifié allemand à Sainte-Colome, deux courriers ennemis sont faits prisonniers et ramenés au PC. C’est à la suite de leurs interrogatoires et grâce aux informations recueillies que Vernet décide de lancer le 10 juin une opération contre le fortin, sous la responsabilité de Raynal, Prat et Larose avec quinze chasseurs. Cependant, si la préparation, l’isolement et l’approche se déroulent sans problème, l’assaut en lui-même est un échec. Une sentinelle s’est en effet rendu compte de la menace. Face au danger, les trois chefs préfèrent alors battre en retraite pour éviter des pertes trop lourdes.

          Toutefois, ne s’arrêtant pas à cet échec, Vernet décide le 12 d’attaquer un convoi de 90 hommes et de cinq véhicules en provenance de Pau, au niveau de Narcastet. Le chef Knotte, chargé de cette mission, tend alors avec ses hommes une embuscade qui fait selon le C.F.P. cinq morts chez l’ennemi, le combat étant très bref (à peine quelques chargeurs et quelques grenades), mais violent. Redoutant des représailles contre la compagnie suite à cette opération, le commandant ordonne le repli dans un premier temps des sections Tourne et Quillard vers Capbis, puis dans un second, des sections Barbe, Prat et Knotte. Ces dernières rejoignent les autres groupes au nouveau cantonnement du Pla d’Izou, à 500 mètres d’altitude.

          Si les hommes de Barbe arrivent au Pla sans problèmes le 14, ceux de Prat et de Knotte rencontrent de nombreuses difficultés dues à la longue et épuisante marche, mais aussi aux éléments allemands. Ces derniers patrouillent en effet dans la zone et tombent sur plusieurs chasseurs du C.F.P. Les combats font un mort dans la première section et deux dans la seconde. Dans leur camp, les Allemands déplorent plus de cinq victimes.

  Malgré tout réunie au Pla d’Izou, la compagnie Vernet subit durant son séjour dans cette zone de difficiles conditions atmosphériques ainsi qu’un cruel manque de ravitaillement, d’équipement et d’armement. Face à ces lacunes et conformément aux ordres de Pommiès, le chef du détachement décide de démobiliser une partie de ses hommes (les plus «fragiles» et les moins indispensables). L’effectif total de l’unité tombe alors à une cinquantaine de chasseurs. Ce choix est par la suite suivi de la décision le 18 juin de redescendre vers Capbis et l’œil du Néez où les conditions de vie et atmosphériques sont plus favorables. Cette initiative est cependant très lourde de conséquences puisque, dès le lendemain, la compagnie livre durant plusieurs jours l’un des combats les plus durs de son histoire dans ce village face à une importante colonne allemande.

          Après ces événements, l’unité reprend la route vers le Pla d’Izou où, malgré les caprices du temps, le groupe doit rester relativement calme et discret, l’occupant menant régulièrement des opérations de contre guérilla et de traque du maquis.

          Plus au nord dans le département, la compagnie Henry se regroupe à Espéchède où sont déjà stockées les armes de l’unité. Cette dernière comprend cinq sections (Séguélas, Touron, Charpiat, Clavier et Vanhoutte) dont deux (Clavier et Vanhoutte ) principalement composées de réfugiés alsaciens et lorrains.

          La première véritable opération de cette compagnie est lancée dans la nuit du 7 au 8 juin par les hommes de Clavier dont la zone d’action se situe sur l’axe Pau -Tarbes au niveau de la R.N. 117. Elle consiste à mitrailler deux camions allemands et à abattre un maximum de passagers. Cet acte accompli, le groupe décroche rapidement pour éviter tout contact prolongé et périlleux.

          Cette action reste cependant relativement isolée. Les autres sections se contentent de tendre quelques rares embuscades sans succès, la première préoccupation restant la sécurité des chasseurs face aux nombreuses opérations de contre guérilla. Ce danger permanent oblige ainsi plusieurs sections à nomadiser dans un rayon de 10 à 20 km et dans de nombreux cas à se démobiliser partiellement comme le conseillent les instructions du chef Pommiès.

          Après le 23 juin, date de dispersion des hommes, la compagnie Henry ne comprend plus au-delà du PC qu’une partie des sections Charpiat dans la région de Samson-Lions et Vanhoutte à Bougarber. Les groupes Touron, Clavier et Séguélas sont entièrement démobilisés.

          Reste enfin, la compagnie de Soûle du chef  Bèguerie. Basée près de Mauléon, elle occupe une zone particulièrement vaste et surveillée. Ses limites d’action sont l’ancienne ligne de démarcation et de zone interdite, deux frontières artificielles qui nécessitent pour les Allemands une importante surveillance ainsi que la présence d’une forte garnison.

          Mobilisant plus de cent vingt hommes le 6 juin, cette compagnie se regroupe à l’Hôpital-Saint-Blaise dans des fermes où sont distribuées les armes récemment parachutées  (5 juin à l’Hôpital-Saint-Blaise). Cependant, particularité de cette unité, plusieurs groupes d’autres mouvements de résistance rejoignent et fusionnent rapidement avec le C.F.P. C’est le cas de la section du chef Bercut qui vient de l’A.S. (Armée Secrète), mais aussi de cinq gendarmes de Sauveterre et d’hommes de la section de Jacques Galtier d’Auriac d’Oloron (une affaire entre Jean de Riquer et l’A.S. trouble les rapports entre ces deux mouvements).

          Toutefois, si cette compagnie paraît puissante au premier abord, ces actions ne sont en réalité comme partout ailleurs qu’isolées, sans réelles conséquences, voir même involontaires. Ainsi, le premier contact officiel avec l’ennemi résulte d’une rencontre et d’un bref échange de tirs entre un véhicule de la résistance et un camion de la Wehrmacht  sur la route de Sauveterre à Navarrenx (l’affrontement n’a entraîné que des dégâts matériels). Les actions qui suivent n’ont également que très peu d’impact. Il s’agit le 8 juin du vol d’une moto par Bercut, de l’arrestation de deux hommes de la Gestapo en vélo, puis le 11, de l’attaque éclair à Lannes de trois camions.

          Cependant, au-delà de ces quelques actions, l’événement le plus important à cette période pour la compagnie se déroule le 23 juin. Des tensions entre cadres associées à une diminution des effectifs entraînent à cette date le départ de Bèguerie  et de Fensch, ainsi que la désignation de Lavalou à la tête du groupe (ce dernier vient de terminer sa mission de reconnaissance dans le département pour le plan K et le projet de « maquis de Béarn ».

 

          Recevant les mêmes ordres dans le département, le «gros» des troupes du C.F.P. réagit donc avec plus ou moins de rapidité et d’efficacité.

          Les problèmes de mobilisation réglés, les premières missions prennent une envergure particulière dans chaque zone. Entre coups d’éclat et actes symboliques, les débuts de la lutte ouverte sont donc souvent retenus et hésitants, parfois même maladroits.

          En plus de ces différentes compagnies, il faut également prendre en compte les effectifs et les actions du maquis de Bilhères-d’Ossau, ce dernier connaissant les mêmes difficultés et les mêmes premières expériences du feu que le reste du bataillon.

LAULHE Benoit. Résistances C.F.P. 59: LE PROJET « MAQUIS BÉARN » ET LE « PLAN KOENIG ».

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