Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

Archives mensuelles : avril 2016

111 Justes parmi les Nations dans les Basses-Pyrénées.

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« Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier »

 

 

 

 

Origine de la reconnaissance des « Justes parmi les Nations ».

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950, prend corps en Israël la volonté de commémorer les martyrs de la Shoah. En mars 1953, le gouvernement israélien dépose à la Knesset un « projet de loi sur la commémoration des martyrs et des héros-Yad Vashem ». C’est lors de débats par un amendement au projet qu’est ajoutée une référence aux « Justes parmi les nations », non-Juifs qui ont risqué leur vie pour venir en aide à des Juifs. La notion de Juste entre dans le champ légal et politique par la loi du 19 août 1953, au dernier alinéa de l’article I fixant les thèmes d’action du mémorial.
Mais ce n’est qu’à partir de 1963, comme une des conséquences du procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem qui entend faire la lumière sur les comportements pendant la guerre et distingue entre les attitudes des différents pays, institutions et communautés ceux qui ont agi pour sauver des Juifs, que Yad Vashem enclenche une politique active d’identification de ces « Justes ».

Les critères de reconnaissance.

Plusieurs témoignages concordants doivent établir des faits probants, tels que :

• Avoir apporté une aide dans des situations où les juifs étaient impuissants et menacés de mort ou de déportation vers les camps de concentration.
• Avoir été conscient du fait qu’en apportant cette aide, le sauveteur risquait sa vie, sa sécurité et sa liberté personnelle (les nazis considéraient l’assistance aux Juifs comme un délit majeur).
• N’avoir recherché aucune récompense ou compensation matérielle en contrepartie de l’aide apportée.

L’aide apportée aux personnes juives a revêtu des formes très diverses ; elles peuvent être regroupées comme suit :

• Héberger un enfant ou une famille chez soi, ou dans des institutions laïques ou religieuses, à l’abri du monde extérieur et de façon invisible pour le public.
• Aider un juif à se faire passer pour un non-juif en lui procurant des faux papiers d’identité ou des certificats de baptême (délivrés par le clergé afin d’obtenir des papiers authentiques).
• Aider les juifs à gagner un lieu sûr ou à traverser une frontière vers un pays plus en sécurité, notamment accompagner des adultes et des enfants dans des périples clandestins dans des territoires occupés et aménager le passage des frontières.
• Adopter temporairement un enfant juif pendant la durée de la guerre.

Les personnes reconnues comme telles reçoivent la médaille des Justes et un certificat honorifique (remis à un proche en cas de reconnaissance posthume); en outre, leurs noms sont inscrits sur le Mur d’honneur du Jardin des Justes à Yad Vashem. C’est la distinction suprême décernée par l’Etat d’Israël à des non-juifs pour marquer la reconnaissance du peuple juif.

Les Justes dans le département des Basses-Pyrénées.

A ce jour, 111 personnes ont reçu le titre de « Justes parmi les Nations » dans le département des Basses-Pyrénées.

 

Pour accéder aux dossiers individuels des « Justes parmi les Nations » du département: cliquez ici

 

 

RENAUD Michel.

  De 1940 à 1945 : la quête permanente d’un jeune homme pour la défense de la liberté. Précoce sentiment patriotique, caractère volontaire et courageux, jeu des circonstances. M. Michel Renaud : des Deux-Sèvres aux Basses-Pyrénées, des premières indignations à l’action résistante dans un réseau lié au S.O.E.     Milieu socioprofessionnel et motivations : Niort 1940/1942. Michel… Lire la suite

ORTHEZ.

     Références bibliographiques:     Bouchet (Pierre). La vie politique dans l’arrondissement d’Orthez sous les 3ème, 4ème et 5ème Républiques. ADESA. Imp. Moulia. Orthez 1984, 124 p. Duchon (Mathieu). La vie municipale à Orthez (1912-1939), d’Adrien Planté à Georges Moutet. Editions Association Vieil Orthez. Orthez, 1999, Milhoua (Jacques). Orthez sous l’Occupation. Editions Gascogne. Orthez,… Lire la suite

Uzein, Lescar. Bombardement du Camp d’aviation du Pont-Long. 27 mars 1944.

  Lescar, Uzein, 27 mars 1944. Bombardement du Camp d’aviation du Pont-Long.       Notice des Renseignements Généraux sur le bombardement du Pont-Long. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, cote 1031W290. N°1672Ba.6                                                                    Pau, le 28 mars 1944 Renseignement n°312 Objet : A/S Bombardement du Camp d’aviation du Pont-Long (près de Pau) Source : sûre Le 27 mars, vers… Lire la suite

LETTRES A L’ARTISTE.Travail réalisé dans le cadre du concours de la résistance et de la déportation 2015/2016

Ce film documentaire a été réalisé par deux classes de troisième, l’une du collège Daniel Argote d’Orthez (pour la première partie du film) et l’autre du collège du Vic-Bilh de Lembeye (pour la seconde partie) dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la déportation, année 2015/2016. Les professeurs référents de ce… Lire la suite

RESISTER PAR L’ART AU CAMP DE GURS. Travail réalisé dans le cadre du concours de la résistance et de la déportation 2015/2016

    Montage audio-visuel soumis au Comité départemental de la Résistance et de la Déportation,primé dans la catégorie: collèges, supports audio-visuels. RESISTER PAR L’ART AU CAMP DE GURS     Collège Errobi Rue Assantza 64250 CAMBO-LES-BAINS 0559297356 Participants des classes de 3°1, 3°3, 3°4 : Peyo AGUERRE, Théo BESSARD, Kilian BINAUD, Loréna BINAUD, Jean-Baptiste BLANCHET, Léa… Lire la suite

LOUSTAUNAU-LACAU Georges

  Loustaunau-Lacau Georges est né à Pau le 17 avril 1894.   Après des études  secondaire à Pau, il entre à Saint-Cyr en 1912 et participe à la guerre 1914 – 1918 au cours de laquelle il est cité 5 fois. Il termine cette guerre avec le grade de capitaine.   Condisciple de de Gaulle… Lire la suite

NAY

       Références bibliographiques:   ● Archives ONAC 64. Dossier MEM, B.P.-S.G.M., Divers. Infos 1. Sous-dossier Nay 1939-43. – Rapport du 31 août 1943 du commissaire Dalas sur la perquisition de Houbat et l’arrestation d’un « noyau de communistes-terroristes » : cf. suivant – Rapport 9730 adressé le 1er septembre 1943 par le commissaire… Lire la suite