Association  BPSGM          Les Basses Pyrénées dans la seconde guerre mondiale         64000 Pau

Archives annuelles : 2016

LAULHE Benoit. Réseaux. Passages. Passeurs.07: Les passeurs.

 

LES PASSEURS.

Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 –

Fiche n° 7.

 

 

LES PASSEURS.

Etape finale de l’évasion vers la liberté, le franchissement des Pyrénées nécessite pour les fugitifs, l’intervention de spécialistes du passage et de la montagne : les passeurs.

Toutefois, au-delà de quelques caractéristiques générales, nous ne possédons que très peu d’éléments sur ces résistants, hommes indispensables et de grande valeur pour l’armée de l’ombre dans notre région.

Ainsi, il paraît important pour bien comprendre ce qu’est le monde de l’évasion dans les Basses-Pyrénées, de s’arrêter sur ces personnages exceptionnels et d’essayer de comprendre quelles sont leurs origines socioprofessionnelles, géographiques ou politiques. Après avoir souffert durant de nombreuses années d’une mauvaise réputation liée à leur dureté envers les évadés, aux conditions de traversée et aux actions tragiques de certains «traîtres» (21), le monde des passeurs reste aujourd’hui encore considéré comme un milieu «sombre» et méconnu, souvent dissocié des activités de l’armée de l’ombre et sans valeurs patriotiques. Pourtant, s’il est vrai qu’une partie de ces guides ne sont pas de grands combattants, ils restent néanmoins des maillons essentiels et décisifs des chaînes d’évasion (fiche 1).

Par leur rôle décisif (fiche 4) dans l’organisation des réseaux, mais surtout par leurs spécialisations et leurs compétences particulières face aux obstacles majeurs, les passeurs doivent être en effet considérés comme des résistants à part entière, indispensables à ces types d’activités clandestines très répandues dans notre région. Ainsi, il paraît intéressant de s’attarder sur ces personnages exceptionnels mais inconnus, car peu honorés dans les panthéons basques ou béarnais de la résistance. Nous allons donc tenter d’appréhender les origines de ces « soldats des Pyrénées », en nous arrêtant sur leurs milieux sociaux, professionnels ou géographiques, mais aussi de comprendre quelles peuvent bien être les motivations et les enjeux de telles activités.

Evoquer l’histoire des passeurs revient souvent à plonger dans le monde assez fermé des «professionnels de la montagne » (fiche 6). Ainsi il n’est pas surprenant de constater qu’une grande partie de ces accompagnateurs durant la Seconde guerre mondiale, exerce en temps normal les métiers de contrebandiers, guides en montagne, moniteurs de ski ou ouvriers en chantiers d’altitude. Toutefois, il ne faut en aucun cas à partir de cela négliger l’action des autres volontaires dont la profession est moins liée aux massifs mais dont l’action est tout autant déterminante comme les douaniers, les agriculteurs les instituteurs ou les prêtres… Nécessitant avant tout une très bonne condition physique, mais surtout une excellente connaissance des milieux, des itinéraires (fiche 4) et des risques de la montagne (fiche 19), cette activité de passage de clandestins peut s’ouvrir à tous types de personnes qui réunissent ces conditions et qui désirent pratiquer cette besogne. Cependant, malgré cette relative hétérogénéité à la base de l’engagement, plusieurs catégories d’activités semblent être plus représentées que d’autres.

L’une des catégories les plus sollicitées et les plus aguerries au début de la guerre à la pratique de ce genre d’action clandestine, reste les contrebandiers. Traditionnellement plus nombreux et plus actifs au Pays basque qu’en Béarn, beaucoup d’entre eux exercent cette activité comme une réelle profession. «Au bétail et au chocolat» succèdent en effet presque naturellement les juifs et les réfractaires au S.T.O.. Avec plus de soixante cas reconnus (en réalité bien plus), sur quelques deux cents guides frontaliers répertoriés (données d’Emilienne Eychenne), ces passeurs réalisent une importante partie des évasions du département, principalement avec des candidats (fiche 2) individuels (non pris en charges par les réseaux, comme les juifs), mais aussi avec beaucoup d’agents de la résistance ou des Evadés de France, lorsque ces organisations s’aperçoivent de l’intérêt de ces spécialistes.

Cependant, si leurs qualités reposent sur leurs excellentes connaissances des sentiers et sur leurs habitudes de la clandestinité ou de la discrétion, leurs principales faiblesses restent liées à l’avidité et à l’opportunisme dont ils font souvent preuves. Ces défauts les conduisent parfois à escroquer ou pire encore, à vendre après pillage (fiche 21) des convois entiers.

Si nombres de ces montagnards exercent en tant que «passeurs professionnels», la majorité associe toutefois à ce tâche une activité principale, souvent liée à l’élevage ou à l’agriculture. Ainsi, toujours sur la base de ces deux cent passeurs répertoriés, nous trouvons plus de cinquante agriculteurs et soixante bergers. N’étant que dans très peu de cas en Béarn des contrebandiers, ces pasteurs profitent en général de leurs autorisations de pâture et de transhumance pour s’installer durant la saison dans la zone interdite, souvent au plus près de la ligne frontière. Avec leurs bonnes connaissances du terrain et leurs passages réguliers (bien qu’involontaires dans le cadre de leurs professions) en Espagne, ces gardiens de troupeaux participent en effet régulièrement et plus ou moins bénévolement, aux évasions. Leurs actions sont dans la plupart des cas de simples mises en garde ou réorientations de fugitifs perdus. Ils peuvent également consister à conduire des caravanes entières vers la péninsule ibérique. L’assistance, le secours et l’approvisionnement des plus faibles restent donc une œuvre quasi généralisée. Cependant, comme pour beaucoup d’autres passeurs, cet engagement et cette générosité ont leur prix en vies humaines. L’exemple d’un pasteur d’Artouste, arrêté dans sa cabane par les Allemands suite aux témoignages de deux jeunes qui viennent de se faire prendre après avoir été aidé et en partie guidé par le berger, est particulièrement significatif.

Autre catégorie de passeurs assez actifs dans la région (une trentaine), les employés des chantiers d’altitude (bois, scieries, barrages), Français ou Espagnols, sont à l’image des frères Troïtino en Aspe et Azais en Ossau, des volontaires au service de l’évasion très sollicités. Dans le cas des travailleurs émigrés espagnols, souvent réfugiés en France après la guerre civile, ce sont leur qualité de bons marcheurs mais surtout leur situation matérielle particulièrement alarmante qui les poussent à ainsi faire traverser la frontière aux évadés. Utilisés dès 1940 par des réseaux belges (fiche 16) et FIS (Intelligence Service), ils sont présents sur toute la chaîne des Pyrénées et se regroupent après 1943 en maquis, structurant ainsi leurs efforts. Cependant, si quelques grands noms comme Acosta ou Ara de Laruns marquent par leur prestige et leurs actions l’histoire de ce type de résistance, d’autres, notamment del Estai (fiche 21), en ternissent l’image, l’appât du gain comme pour certains contrebandiers, faisant commettre à plusieurs de ces réfugiés les pires trahisons.

Même si leurs actions sont dans un premier temps limitées par une importante surveillance des Allemands, les guides de montagne professionnels jouent également un rôle essentiel dans cette «bataille des Pyrénées». L’exemple de George Sarrailh, guide de Bielle, qui utilise sa cabane comme étape pour les évadés, est très représentatif de l’action de cette catégorie de passeurs. Cependant, très sollicité par de nombreux réseaux et en relation avec FIS ou FORA (Organisation de Résistance de l’Armée), cet Ossalois est obligé durant le conflit de camoufler son activité en entrant dans des organisations collaborationnistes. Malgré son impressionnant bilan, cet engagement (ou plutôt cette «couverture») lui est reproché à la libération, principalement par des passeurs ou des concurrents jaloux.

D’autres professionnels ou amateurs de loisirs en montagne participent par ailleurs à ces fuites de clandestins. Les moniteurs de ski, les chasseurs (d’isards dans les vallées béarnaises, tels Semmartin et Sarrailh, ou d’oiseaux migrateurs au Pays basque), mais aussi les hôteliers, les cafetiers, les restaurateurs, travaillent ainsi plus ou moins régulièrement pour cette cause (plus d’une quinzaine sur deux cents).

Restent enfin les personnes qui, par leurs postes près de la frontière ou par leurs déplacements en zone interdite, peuvent faire traverser les candidats à l’évasion. S’engageant souvent, non pas pour de l’argent, mais par pure générosité et patriotisme, ces volontaires sont, en général, bûcherons, cheminots (sur les lignes Hendaye-Pau ou Pau-Canfranc, en cachant les fugitifs sous les wagons ou dans la locomotive, même si cela reste très dangereux et très contrôlé), douaniers, instituteurs (Henri Barrio et Jean Dutech (fiche 9), prêtres (fiches 43 et 44) (parfois l’abbé Donetch, d’Arnéguy, fait passer un juif en le déguisant en enfant de cœur), boulangers, résistants des maquis de montagne (Aussurucq, Barcus, Aramits, Saint –Christau, Buzy, Caste,  Laruns, Arbéost…) ou simples anonymes qui refusent l’occupant et font profiter les nécessiteux de leur avantageuse situation (Andrée de Jongh (fiche 11).

Qu’il soit l’œuvre de véritables professionnels ou de simples amateurs œuvrant occasionnellement, le passage reste donc essentiellement dans notre département une activité de montagnards, pratiquée généralement contre de faibles rémunérations, mais parfois aussi pour de forts salaires (au Pays basque dans la majorité des cas).

Si suivant les enquêtes, nous dénombrons dans les Basses-Pyrénées plus de six cents passeurs et agents de passage (fiche 6) en activité, dont plus de deux cents guides spécialisés dans les zones frontalières, quelques grands noms restent dans les mémoires comme étant des symboles de courage, de patriotisme et de dévotion : les plus illustres, mais aussi les plus connus (certain bénéficient d’une véritable légende après-guerre), restent ceux de Sauveur Bouchet, de Licq, des frères Barats, d’Eaux-Bonnes, des frères Blasquiz, d’Hasparren, de Michel Olazaba, de Barcus, des frères Eyhermendy, de Saint-Engrâce ou de Florentino Goïkoetxea (fiche 10)…

De même, s’il n’est pas de localisation particulière de ces résistants dans le département, nous pouvons noter quelques différences suivant les cantons. Ainsi, nous constatons (selon les chiffres d’Emilienne Eychenne), que la plus forte concentration de passeurs se rencontre dans les cantons de Saint-Jean-de-Luz (trente-deux) et de Tardets (trente-six). Toutefois, au-delà de ces deux grands pôles basques, l’essentiel des guides se situe dans la région de Mauléon (vingt), dans les vallées d’Aspe (vingt et un) ou d’Ossau (dix-huit), et dans la zone de Saint-Jean-Pied-de-Port.

Si ces chiffres semblent importants pour un département comme le nôtre, il ne faut pas oublier que cette tâche reste avant tout très risquée et ingrate. En effet que ce soit par jalousie, inattention ou avidité, de nombreux évadés ou passeurs « condamnent » (volontairement ou involontairement) d’autres guides à mort Aux dangers des dénonciations s’ajoutent en effet souvent celui de la surveillance allemande et des arrestations de la Gestapo. Ainsi, dans les seuls cantons frontaliers de notre département, plus de cent cinquante volontaires laissent leur vie dans cette «bataille des Pyrénées», les rares hommages n’étant que rarement à la hauteur du sacrifice de ces combattants de la liberté.

Eléments clés mais méconnus des évasions par l’Espagne, les passeurs représentent dans notre département des combattants et des réfractaires particuliers, spécialisés dans une activité souvent propre aux milieux et aux professions qui les font vivre, mais essentielles aux forces de l’ombre.

Qu’ils soient bergers, fonctionnaires ou contrebandiers, ces volontaires écrivent donc dans nos vallées et nos massifs, quelques-unes des plus glorieuses pages des résistances basques et béarnaises.

 

LAULHE Benoit. Réseaux. Passages. Passeurs.06: Passeurs et évadés.

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LAULHE Benoit. Réseaux. Passages. Passeurs.05: Etat espagnol et passages.

  L’ETAT ESPAGNOL FACE AUX PASSAGES. Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 – Fiche n°5.   L’ETAT ESPAGNOL FACE AUX PASSAGES. Si la péninsule ibérique est perçue par les volontaires voulant rejoindre l’Afrique du Nord ou l’Angleterre comme une véritable «porte de sortie vers la liberté» et comme… Lire la suite

LAULHE Benoit. Réseaux. Passages. Passeurs.04: Itinéraires de passage.

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Oloron-Sainte-Marie.

    Références bibliographiques:     – Giannerini (Pierre-Louis). Arrêt sur images. Oloron-Sainte-Marie 1908-1945. Editions Maison du Patrimoine. Oloron, 1989, 213 p. – Marestin (Gilbert). Résistance en Haut-Béarn Trois histoires singulières. Editions Gascogne. Orthez, 2011, 119 p. – Martin (Michel). Du Bager à Marie-Blanque. FTP et guerilleros en Haut-Béarn. Oloron. 1982, 102 p. – Martin… Lire la suite

LAULHE Benoit. Réseaux. Passages. Passeurs.02: PASSER EN ESPAGNE. POURQUOI ?

PASSER EN ESPAGNE. POURQUOI ?   Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 – Fiche n°2.     PASSER EN ESPAGNE. POURQUOI ? L’évasion par les sentiers pyrénéens vers l’Espagne représente pendant la seconde guerre mondiale une aventure particulièrement périlleuse et incertaine. Il peut alors être intéressant d’observer quelles sont les… Lire la suite

LAULHE Benoit. Réseaux. Passages. Passeurs.01: RESEAUX D’EVASION ET DE RENSEIGNEMENTS.

RESEAUX PARAMILITAIRES D’EVASION ET  DE  RENSEIGNEMENTS.   Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 – Fiche n°1.       RESEAUX PARAMILITAIRES D’EVASION ET DE RENSEIGNEMENTS. Organisations clandestines à l’origine des principaux mouvements de  résistance, les réseaux paramilitaires naissent en France et dans notre département avec la défaite et… Lire la suite

LAULHE Benoit. Résistance spirituelle 50: le sauvetage d’enfants juifs dans les Basses-Pyrénées.

  LE SAUVETAGE D’ENFANTS JUIFS DANS LES BASSES-PYRÉNÉES. Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 – Fiche n°50.   Durant la période noire de l’occupation, des personnalités françaises ont montré qu’au-delà de la haine et de l’indifférence, des actions humanitaires peuvent être entreprises malgré le danger. Parmi ces actes… Lire la suite

Opinion publique. Mauléon le 7 juin 1944. Note de l’inspecteur des Renseignements Généraux.

  Perception de l’opinion publique au lendemain du débarquement allié en Normandie. Note établie par l’inspecteur des Renseignements Généraux, adressée au Préfet des Basse-Pyrénées.         ETAT-FRANÇAIS Mauléon le 7 juin 1944 L’Inspecteur CARBOU Pierre du Service Des Renseignements Généraux à MAULEON. N° 373   BULLETIN HEBDOMADAIRE DE RENSEIGNEMENTS. -I- OPINION PUBLIQUE :  … Lire la suite

Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. PETRESCHI François.

PETRESCHI François, Antoine. Né le 5 octobre 1912 à SARI D’ORCINO (Corse), Fils de PETRESCHI Jean-Paul et de Argentine PERETTI Marié Enfant : Un Domicilié durant l’occupation : 11, place du Foirail à PAU.     Titulaire du baccalauréat, il parle également l’italien. François PETRESCHI effectue son service militaire vers 1932. Il est affecté dans… Lire la suite

Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. MAYALI Roger.

MAYALI Roger, Evariste. Né le  2 décembre 1910 à GUYVELDE (Nord), Fils de Jean MAYALI et de Eudoxie, Sidonie VERWAERDE Marié à Angèle PASSEBON le 01/12/1934 à Paris (9ème). Domicilié durant l’occupation : 5 rue d’Etigny à PAU.     Jean Mayali est d’origine corse , il est né à Piedicorte-di-Gaggio ; il est préposé des Douanes… Lire la suite

Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. LABARTHE Georges.

LABARTHE Georges, Auguste, Martin. Né le 11 novembre 1916 à  GELOS (Basses-Pyrénées), Fils de Jean-Baptiste LABARTHE et de Marie BIDOT Marié à Odette Héloïse FONGRENAND le 2 août 1941 à Limeil-Brévannes Domicilié durant l’occupation : 3 rue Pierre Mounaud à GELOS.   Le père de Georges est tourneur-ajusteur et se trouve mobilisé lors de sa naissance.… Lire la suite

Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. GERVAIS Pierre.

GERVAIS Pierre, Marie, Jacques. Né le  15 février 1909 à ISSY les MOULINAUX (Hauts de Seine), Fils de Maurice et CASTEAU Marcelle Marié à Eugénie Moriceau  le 04/11/1935 à AINCOURT(95). Domicilié durant l’occupation : 15 rue Lespy à PAU.     Fils d’un artiste peintre et d’une mère au foyer, Pierre GERVAIS fait des études secondaires.… Lire la suite

Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. GAIMARD Antoine .

GAIMARD Antoine, Gaston. Né le 21 avril 1920 à BOURG SAINT MAURICE (Savoie), Fils de Michel, Joseph GAIMARD et Amélie, Aline BOURGEOIS Marié à Anne-Marie, Jeanine FABRE le 30 avril 1949 à Villeneuve-sur-Lot Domicilié durant l’occupation : 25 boulevard Alsace Lorraine à PAU.     Titulaire du Brevet Elémentaire. Antoine GAIMARD s’engage volontairement pour 3 ans… Lire la suite

Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. DESPRES Henri.

DESPRES Henri, François, Joseph. Né le 29 mars 1912 à CAEN Fils de Félix, Arthur DESPRES et de Marguerite ……….. Marié à Pau le 28 septembre 1937 à Jeanne, Marie………… Trois enfants. Domicilié durant l’occupation :        Avenue des Lauriers à PAU.   Titulaire d’un certificat d’étude supérieur, il devient représentant de commerce. Lors de son… Lire la suite

Policiers-résistants de la 17ème Brigade de Pau. COLOMBANI Ignace .

 COLOMBANI Ignace.  Né le 25 février 1912 à CASTIFAO (Corse). Marié à Gisèle VIGUIER Domicilié durant l’occupation : 15 rue Alfred de Lassence à PAU.     Titulaire du baccalauréat, 1ère partie série B. Ignace COLOMBANI effectue son service militaire vers 1932. Il est affecté dans l’infanterie où il est caporal d’active. De juin 1940 à… Lire la suite

Monassut. Dégâts de guerre suite aux combats du 13 juillet 1944. Procès verbal de gendarmerie.

  Recensement par la gendarmerie de dégâts occasionnés aux bâtiments publics et privés au cours des combats entre une colonne allemande et un groupe de résistants le 13 juillet 1944. Voir page 202 et 227 in  Poullenot (Louis). Basses-Pyrénées. Occupation. Libération. 1940-1945. J & D Editions. Biarritz. 1995. 366 p.     Légion de Gascogne… Lire la suite

LAULHE Benoit. Résistance spirituelle 49. Population civile et persécutions antisémites.

  LA POPULATION CIVILE FACE AUX PERSÉCUTIONS ANTISÉMITES.  Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 – Fiche n°49.               L’évocation de l’attitude des populations et des autorités face aux persécutions religieuses entraîne en général des débats passionnés et des divisions qui rappellent celles… Lire la suite

LAULHE Benoit. Résistance spirituelle 48: la résistance juive.

  LA RÉSISTANCE JUIVE FACE AUX PERSÉCUTIONS DE VICHY. Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 – Fiche n°48.         Le département des Basses-Pyrénées est parfois présenté, à tort, comme un espace où les juifs ont été relativement protégés. Ce sentiment s’explique sans doute par la… Lire la suite

LAULHE Benoit. Résistance spirituelle 47: personnalités religieuses face à l’antisémitisme.

  PERSONNALITÉS CATHOLIQUES ET PROTESTANTES EN RÉSISTANCE FACE A L’ANTISÉMITISME DE VICHY. Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 – Fiche n°47.               On a souvent reproché à l’épiscopat français pendant l’occupation de ne pas s’être prononcé ouvertement et fermement contre les persécutions… Lire la suite

LAULHE Benoit. Résistance spirituelle 46: l’abbaye de Belloc.

  L’ABBAYE DE BELLOC: HAVRE DE PAIX . Benoit LAULHE – La Résistance dans les Basses-Pyrénées – Master U.P.P.A. – 2001 –   Fiche n°46.                 S’il est particulièrement difficile aujourd’hui de retrouver dans notre région des vestiges ou des lieux de mémoire qui rappellent l’action de la résistance pendant la seconde guerre… Lire la suite

CABARIOLS Georges.

Témoignage de M. Cabariols Georges. Extrait d’une lettre manuscrite adressée à M. Larrieu de Pau, communiquée par les services du Lycée Jacques Monod de Lescar (ex Ecole Normale d’Instituteurs). Évocation des chantiers de jeunesse cantonnés à l’Ecole Normale d’Instituteurs (aujourd’hui Lycée Jacques Monod) et du bombardement de la base aérienne du Pont Long ( 27… Lire la suite

BOUCHET Sauveur.

  Témoignage de M. Sauveur Bouchet Maire et hôtelier à Licq-Atheyré (canton de Tardets) (Recueilli sur place le 7 mai 1950 par M. Bayand).              En juillet 1940 un représentant de l’Intelligence Service vint demander à M. Bouchet si l’on pouvait compter sur lui pour assurer des passages. Sur sa réponse affirmative, dès… Lire la suite